dimanche 21 juin 2009

Facebook, les bons côtés

Contrepoids de : http://lebloguedepriscilla.unblog.fr/

Notre collègue Priscilla Gagnon nous a présenté une analyse et une critique de Facebook que l’on peut voir assez fréquemment. Moi-même étant très loin d’un gros utilisateur du site, je comprends la plupart des arguments avec lesquels elle attaque Facebook. Il est vrai que si quelqu’un ne fait pas attention aux informations qu’il place sur le site, sa vie privée peut être attaquée. Les personnalités publiques en sont souvent les victimes. Je trouvais pertinent toutefois de vous amener à regarder les bons côtés du réseau car très souvent, peu de gens en parlent. Commençons d’abord par résumé brièvement le fonctionnement du site. Sur Facebook, chacun construit son profil en y incorporant les éléments qu’il désire. Une personne pourrait décider de créer un profil en n'y inscrivant aucune information personnelle. Au départ, le réseau imaginé par trois étudiants de Harvard n’avait pas comme but de couvrir la planète entière comme il le fait actuellement. Son utilité de conserver un contact entre les étudiants de cette université s’est métamorphosé avec les années. Aujourd’hui, d’un point de vue de communication publique, on pourrait qualifier Facebook de véritable banque de gens. « Facebook, c’est : 30 millions d’utilisateurs, 4 millions d’inscriptions chaque mois, dans le top 20 des sites les plus visités au monde, 15 milliards de pages vues par mois. Bref, c’est colossal » ( Deshayes, 2007 : En ligne )

Certains facteurs comme l’accès à l’Internet et le désir d’y apparaître rendent cette banque évidemment non-exhaustive mais, elle est un outil très profitable pour le monde de la publicité et celui des relations publiques. Ce sont ces forces de Facebook dont je traiterai dans ce mini-essai plutôt que de traiter des avantages de rester en contact entre amis.

Avant, jetons un coup d’œil sur les avis de la population sur les avantages de la plate-forme Facebook. Voici deux arguments qui sont différents de ceux que l’on entend généralement. Ils sont issus d’un blogueur Français. Premièrement : « il permet de conjuguer virtuel et réel aux même temps : par les événements, mon carnet d'adresse électronique descend dans la rue (et inversement). » ( Olivier 2.0, 2008 : En ligne ) D’un point de vue de l’individu, Facebook permet de se renseigner sur l’agenda de ses amis et de ses contacts en quelques clics. C’est une fonction qui peut se révéler tout aussi pratique pour un organisateur d’événement. Celui-ci pourra savoir environ combien de gens seront présents, mais également reconnaître les personnes que l’ont peut qualifier de plus connecté ( possédant un vaste éventail de contacts sur Facebook ). Ces personnes d’influence peuvent être des instruments assez bénéfiques pour une compagnie s’ils sont correctement approchés. Deuxièmement : « il permet à des "smart mobs" (foules intelligentes) de s'organiser, sans se connaître autour de groupes... leur vitalité (éphémère ou pas) est étonnante, inédite. » ( Olivier 2.0, 2008 : En ligne ) Caractéristique idéale pour les groupes de pressions. Je reviendrai sur cette dimension démocratique un peu plus loin dans l’essai.

Un autre point de vue de blogueur sur le bien qui se cache derrière Facebook porte à la réflexion « Facebook témoigne d’une tendance sociale importante: le partage volontaire d’informations personnelles. C’est un signe d’un désir d’ouverture et d’authenticité de la population en général, issu de la croissance d’Internet. » ( Bédard, 2008 : En ligne ) Où certains voient de la perversion et du voyeurisme, d’autres voient une volonté de s’ouvrir aux gens. Je crois qu’il est essentiel de le rappeler, être sur Facebook, y inscrire de l’information sur son profil, rien de tout cela n’est obligatoire. Celui qui s’inscrit sur le site le fait volontairement et choisi l’information qu’il désire partager au reste du monde. C’est un avis qui s’éloigne un peu des métiers de la communication publique, mais qui reste pertinent dans une réflexion de l’effet des nouvelles technologies sur le comportement des gens dans une société.

Prenons maintenant le point de vue des deux branches de la communication publiques qui profitent le plus de Facebook. D’abord, la publicité. Facebook permet aux publicitaires d’envoyer des annonces profilées selon chaque utilisateur. Une campagne peut donc être lancée sur Internet et ne touchera uniquement que la clientèle ciblée. Le reste de la communauté qui ne correspond pas aux critères de la cible n’en aura pas connaissance. Cela permet aux publicitaires de réduire leurs coûts de diffusion mais aussi de s’assurer que leur cible sera touchée. Ils peuvent également créer des messages plus personnalisés en connaissant les intérêts de chacun. « Les annonceurs vont pouvoir cibler précisément la diffusion de leurs campagnes via un formulaire où ils spécifient un ensemble de critères : lieu de résidence, genre, âge, préférence politique, situation famille, etc. Leur campagne pourra viser ainsi exclusivement les femmes, européennes, âgées de 20 à 30 ans et qui travaillent dans le milieu des médias. » ( Bénard, 2007 : En ligne ) Le principe est très simple. J’utiliserai mon propre profil sur le réseau comme exemple. En utilisant seulement deux caractéristiques, mon orientation sexuelle et mon statut, voici les publicités que Facebook me propose
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Le lien est simple à faire. Il est clair que ce genre de publicités n'est pas proposé à ma mère. C’est un exemple concret de la force de la publicité par Facebook. En voici un autre exemple tiré d’un blog qui traite du même sujet.


« Je suis un gros accro au sport de glisse et surtout ceux se pratique sur la neige. J’ai du écrire plusieurs fois le mot snowboard dans mon profil au cours de ces dernières semaines et j’appartiens au groupe I love snowboard (12 450 membres à ce jour). Bien joué Facebook ! » ( Pierre, 2009 : En ligne ) Beaucoup de gens se plaignent du niveau de précision de l’outil. Ils sentent que Facebook en sait trop sur eux, pourtant c’était leur choix à la base d’indiquer ces informations. Personnellement, je préfère que les publicités soit ciblées de la sorte, cela m’évite d’être en contact inutilement avec des messages qui ne s’adressent aucunement à moi. Évidemment, pour le moment, toutes les clientèles ne sont pas sur le site. En général, les campagnes strictement sur le Web s’adressent aux jeunes et aux jeunes adultes. Avec le temps toutefois, ces clientèles vieilliront et pratiquement tout le monde sera sur cette plate-forme. Je crois que tout comme Google et son Adsense, les sites de réseaux sociaux comme Facebook, seront un outil génial pour les publicitaires.

Les relations publiques ont également beaucoup à gagner de l’utilisation de Facebook. Dans l’optique d’une organisation d’événement pour les jeunes, une invitation par Facebook est de mise. Une telle invitation sera parfois beaucoup plus efficace qu’une annonce à la radio ou une annonce papier car la personne peut voir immédiatement tous les gens qui ont confirmé leur présence. De plus, les relationnistes peuvent fureter à travers les groupes Facebook qui sont très nombreux pour trouver des groupes qui peuvent poser un problème à leur client. Ils peuvent ainsi être mieux renseignés sur les reproches que font ses groupes. Le système de pétition par les groupes Facebook est également assez révolutionnaire pour le domaine. Beaucoup de groupes existent en ayant comme nom Groupe pour ou Groupe contre certains sujets. Un relationniste pourrait pratiquement utiliser le poids de ces groupes pour évaluer l’efficacité d’une campagne de relation publique. C’est également, dans l’autre sens, un moyen efficace pour les groupes de pressions de se faire entendre.

En conclusion, je ne crois pas que Facebook soit mal en soi. Il est un outil de catégorisation des gens, un répertoire accessible à tous, un outil de mobilisation et surtout il symbolise l’avenir de la publicité ciblée. Pour ce qui est du contrôle de l’information, je ne crois pas que ce soit la plate-forme qui fait naître le problème mais plutôt l’utilisation que les gens en font. Si une personne place des informations gênantes ou confidentielles sur son profil et qu’elle ne fait pas attention à qui elle laisse avoir l’accès à son profil, c’est son problème. Si les gens ne veulent pas être ciblés par des publicités susceptibles de les intéresser, ils n’ont qu’à ne pas divulguer des informations qui contribueraient à leur profilage. Je trouve honnêtement que d’un point de vue de futur professionnel de la communication, Facebook est un bijou. Chaque individu qui choisi d’entrer sur le réseau contribue à améliorer la communication publique personnalisée de l’avenir.


Bibliographie

Olivier 2.0. 2008. « Pourquoi j’aime/crois Facebook ». Olivier2point0 est mon Atmosph’R. [ En ligne ] URL : http://olivier2point0.typepad.com/olivier_20/2008/04/pourquoi-jaimec.html
. Consulté le 20 juin 2009.

Deshayes, Fabienne. 2007. « Facebook, l’eloge de la simplicité ». Du client riche à un Internet riche. [ En ligne ] URL :
http://www.fdeshayes.net/index.php?2007/07/18/135-facebook-l-eloge-de-la-simplicite
. Consulté le 21 juin 2009.

Bédard, Simon. 2008. « Mon point de vue de Facebook ». Simon Bédard. [ En ligne ] URL : http://www.simonbedard.com/archives/mon-point-de-vue-sur-facebook-3
. Consulté le 21 juin 2009.

Bénard, David. 2007. « Facebook et la publicité ciblé ». Tom’s guide. [ En ligne ] URL :
http://www.infos-du-net.com/actualite/dossiers/76-4-facebook-reseau-social.html
. Consulté le 21 juin 2009.

Pierre. 2009. « La publicité ciblée sur Facebook, ça va faire mal ». Buena-onda [ En ligne ] URL : http://www.buena-onda.fr/la-publicite-ciblee-sur-facebook-ca-va-faire-mal/
. Consulté le 20 juin 2009.

dimanche 31 mai 2009

Youtube, our tube

Logo de Youtube
Source : http://www.miwim.fr/blog/ressources/ivan/youtube-logo.jpg


Qui désormais ne connaît pas le site de partage de vidéo Youtube ? Pratiquement aussi reconnu que son moteur de recherche affilié Google, Youtube fait partie du quotidien de la plupart des internautes aguerris. S’il fallait véritablement fournir une définition officielle du phénomène, le PCMAG le définit aussi simplement que cela : «A very popular Web video sharing site that lets anyone store short videos for private or public viewing. YouTube provides a venue for sharing videos among friends and family as well as a showcase for new and experienced videographers » ( PCMAG, 2008 : En ligne ). En français, le site de Dicofr y va tout simplement avec « Site permettant d’héberger gratuitement des vidéos de manière à les diffuser aux internautes » ( Dicofr, 2007 : En ligne ). Le site lui-même est très facile à décrire, mais aujourd’hui c’est un véritable phénomène. Pratiquement tout se retrouve sur Youtube.


Le site doit sa montée en popularité très rapide à la technologie du streaming qui se défini comme suit « Le streaming est un principe utilisé principalement pour l'envoi de contenu en direct. Très utilisé sur Internet, il permet de commencer la lecture d'un flux audio ou vidéo à mesure qu'il est diffusé. Il s'oppose ainsi à la diffusion par téléchargement qui nécessite par exemple de récupérer l'ensemble des données d'un morceau ou d'un extrait vidéo avant de pouvoir l'écouter ou le regarder. » ( Dicofr, 2007 : En ligne ) Grâce à ce principe, le tout est accessible instantanément, pas d’attente, pas d’effort. Le partage de vidéo est un phénomène qui a prisénormément d’expansion avec la multiplication des appareils qui permettent la capture vidéo. Plus besoin d’avoir une caméra vidéo. Le téléphone cellulaire, l’appareil photo et l’ordinateur portatif peuvent maintenant capturer des vidéos. Le site met donc en place un partage absolu. Tout le monde peut placer du contenu et tout le monde y a accès. Il existe tant de contenu que « Les plus jeunes ont tendance à utiliser YouTube comme moteur de recherche, c’est-à-dire à regarder les contenus du web seulement sous l’angle vidéo, comme si les contenus textuels n’existaient pas ou plus. Pour eux, une grande partie de leur expérience du web s’arrête aux vidéos qu’ils y trouvent. » ( Guillaud, 2008 : En ligne ) Les utilisations de Youtube sont multiples.

Des compagnies d'électroniques reconnaissent la place que Youtube occupe dans l'utilisation de leurs appareils.

Source : http://www.plugeek.com/telephonie/lg-ku990-viewty-avec-youtube-323.html


Une telle aisance du partage d’information fait réfléchir le domaine des communications publiques. Le journalisme en premier lieu en prend pour son rhume. On trouve toujours au moins une personne équipée d’un cellulaire sur les lieux de chaque grand événement ou de chaque catastrophe pour s’improviser journaliste. Aucune équipe de journaliste ne peut arriver sur un lieu avant qu’un cellulaire n’ait déjà tout filmé. C’est pourquoi le journalisme citoyen peut s’épanouir grâce au site Youtube



« Grâce aux nouveaux équipements vidéo, moins chers et plus accessibles qu’avant, un nombre incalculable d’informations peuvent être publié sur Youtube chaque jour par des citoyens habitant les quatre coins de la planète. » ( Biget, 2008 : En ligne ) Le grand domaine du journalisme doit alors se pencher sur la question suivante : Pouvons-nous compétitionner avec Youtube sur le terrain de l’image prise sur le vif ? On commence à voir apparaître des séquences prises sur Youtube dans certains reportages. C’est une véritable mine d’or car tout ce que l’on peut y retrouver est complètement libéré de droits d’auteur.


Le monde de la publicité et du marketing voit aussi tout le potentiel du site Youtube. C’est une plate-forme absolument idéale pour le marketing viral. Le site de Marketing étudiant définit cette tactique comme suit « L'objectif du marketing viral est simple, faire promouvoir un produit par les consommateurs à leur entourage. Cette technique marketing s'est fortement développée avec Internet grâce aux facilités de communication de l'outil. » ( Samba, 2008 : En ligne ) L’utilisation de Youtube par les gens se fait généralement dans un but ludique. Une campagne publicitaire peut concentrer ses efforts pour créer un spot le plus comique possible et facile à retenir. Une fois le produit fin prêt, il n’a qu’à être publié sur Youtube et la diffusion se fera par elle-même. Une personne est en contact avec le message publicitaire, le trouve bien comique et il invitera ses amis à aller le voir également. Youtube facilite ce genre de partage car le tout se fait rapidement. Un excellent exemple de cette tactique a été la publicité de Budweiser intitulé Wassup. Elle a d’abord été lancée à la télévision, mais elle s’est très rapidement retrouvée sur Internet et entre autres par Youtube, celle-ci s’est répandue comme une traîné de poudre. Le concept de cette publicité a été tellement apprécié qu’elle a fait naître une série de parodies que l’on peut également trouver sur Youtube. Chaque citoyen peut y mettre du sien. L’attitude montrée dans la publicité a si été bien assimilée par la population que l’on y voit une référence dans le film Scary Movie et personne n’a besoin d’explication.


Voici le lien pour y avoir accès par Youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=L38wthA4Ld0

Et la version de Scary Movie

http://www.youtube.com/watch?v=FktLnnYx7Fk&feature=related


Youtube est apprécié d’une grande partie de la population, mais il est reçoit tout de même plusieurs critiques. Des critiques qui attaquent entre autre ses politiques des droits d’auteurs. Youtube est allé en cour pour régler un accord avec la compagnie Viacom, mais malgré tout « Après des mois de discussions avec YouTube et Google, il est devenu évident que YouTube refuse d'aboutir à un accord juste, qui permettrait de rendre le contenu de Viacom accessible aux utilisateurs», affirme le groupe audiovisuel. «Les outils de filtrage promis de façon répétée par YouTube et Google n'ont pas été mis en place et [la plate-forme] continue d'héberger et de diffuser un grand nombre de vidéos protégées par le copyright. » ( Dumont, 2007 : En ligne ) Il est difficile pour le site d’empêcher tout le contenu étant protégé par droit d’auteurs. « Les analystes sont unanimes sur le sujet : le contenu de YouTube met ce dernier en danger. Trop de vidéos sur le site seraient en désaccord avec les différentes lois sur le droit d’auteur et pourraient causer quelques problèmes à son propriétaire. Le site a déjà par le passé été confronté a quelques problèmes de ce genre et a toujours obtempéré lorsqu’il lui a été demandé de retirer une ou plusieurs vidéos de son service. Mais la tendance pourrait s’accélérer et selon les analystes, une grande partie des vidéos de YouTube pourrait disparaître, ne laissant la place qu’aux « moins intéressantes ». » ( Aguila, 2006 : En ligne ) Personnellement, j’ai déjà créé un montage vidéo que j’ai publié sur Youtube. Trois jours après sa publication, il a été retiré car je n’avais pas les droits pour la trame sonore que j’ai utilisée. Pourtant, il est possible de regarder des films en version pratiquement intégrale sur Youtube. C’est définitivement une bataille que Youtube devra mener car sinon, le site creuse sa propre tombe.


Je crois que Youtube sera toujours aussi présent. Ce site est véritablement un poste de télévision à la carte. L’intérêt premier du site était le partage de contenu produit par des particuliers pour l’ensemble des internautes. C’est cette fonction qui triomphera car elle aide certains artistes à percer le domaine et elle facilite le partage et la découverte. Le streaming survivra, mais je crois que les compagnies de contenu média professionnel auront tout avantage à publier eux-mêmes leur contenu par leur propre site Internet. Youtube devra probablement faire un grand ménage ou le site risque de se retrouver à la rue comme le logiciel Napster. Je trouve que Youtube est un ajout absolument fabuleux à une recherche sur Internet. Puisque comme l’adage le dit si bien, voir c’est croire. Malheureusement, les lois mises en place bien avant son apparition vont probablement arrêter son développement. Néanmoins, certaines de ses fonctions moins connues et tout aussi fantastiques vont survivre. Saviez-vous que des centaines de vidéos de How to existent sur Youtube ? J’ai, pour ma part, appris comment faire un nœud de cravate grâce à un petit vidéo qu’une personne a un jour cru pertinent de publier. C’est un partage de connaissances pratiques sans barrière.


Youtube évoluera au même rythme que l’Internet évoluera. Aujourd’hui, on ne consulte plus Internet seulement par un poste d’ordinateur, on le consulte aussi par son téléphone cellulaire ou son Blackberry. Bientôt pourrons-nous consulter des vidéos de Youtube sur son lecteur MP3 ? Imaginez pouvoir écouter de la musique jouée par un groupe de jeunes de Scandinavie en prenant l’autobus alors que ceux-ci n’ont pas encore consulté une maison de disque. Cela porte à réflexion. Imaginez pouvoir voir tout, partout, n’importe quand. Youtube est un pas de plus pour rapprocher chaque habitant de la Terre. Les seules barrières qui restent, ce sont les barrières économiques et politiques. Les moins fortunés qui ne peuvent se permettre un accès à l’Internet sont toujours laissés dans leur petit monde. Les habitants de pays stricts comme la Chine n’ont également pas tout à fait rejoint le village global car leur navigation Internet est très restreinte par leur gouvernement.


Ces barrières sont-elles les prochaines à tomber ?


Bibliographie



PCMAG. 2008. « Defintion of : Youtube ». PCMAG.com the independent guide to technology. [En ligne ] URL : http://www.pcmag.com/encyclopedia_term/0,2542,t=YouTube&i=57119,00.asp

. Consulté le 30 mai 2009.


Dicofr. 2007. « Youtube ». Dictionnaire de l’informatique et d’Internet. [En ligne ] URL : http://www.dicofr.com/cgi-bin/n.pl/dicofr/definition/20061018102854

. Consulté le 30 mai 2009.


Dicofr. 2007. « Streaming ». Dictionnaire de l’informatique et d’Internet. [En ligne ] URL : http://www.dicofr.com/cgi-bin/n.pl/dicofr/definition/20010101004547

. Consulté le 30 mai 2009.


Guillaud, Hubert. 2008. « Quand Youtube remplacera Google ». InternetActu. [En ligne ] URL : http://www.internetactu.net/2008/12/11/quand-youtube-remplacera-google/

. Consulté le 31 mai 2009.


Biget, Sylvain. 2008. « Youtube se lance dans le journalisme citoyen ». Cnet France. [En ligne ] URL : http://www.cnetfrance.fr/news/internet/youtube-lance-chaine-journalisme-citoyen-39381176.htm

. Consulté le 29 mai 2009.


Samba, Gérard. 2008. « Le marketing viral ». Marketing-Étudiant. [En ligne ] URL : http://www.marketing-etudiant.fr/cours/m/marketing-viral.php

. Consulté le 30 mai 2009.


Dumont, Estelle. 2007. « Droits d’auteur : Youtube a-t-il vraiment changé ? ». ZDNet.fr . [En ligne ] URL : http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39366772,00.htm

. Consulté le 30 mai 2009.


Aguila, Nicolas. 2006. « Youtube inquiété par le droit d’auteur ? ». ZDNet.fr . [En ligne ] URL : http://www.infos-du-net.com/actualite/8224-droit-auteur-youtube.html

. Consulté le 31 mai 2009.

jeudi 14 mai 2009

Le déterminisme technologique ?

Le déterminisme technologique c’est un courant de pensée. Un courant qui dit que l’évolution d’une société est le résultat d’une évolution technique et ce uniquement dans ce sens. Selon cette idéologie, la société ne serait pas la cause de l’évolution de la technologie. Autrement dit, les nouvelles technologies changent notre façon de vivre. Par exemple, ce serait l’apparition du téléphone qui aurait modifié notre approche des communications interpersonnelles. Pas fou tout ça. C’est au moment où nous nous découvrons une nouvelle ‘’extension’’ que nous apprenons à l’utiliser. Ce qui est vrai et observable, c’est sans aucun doute l’accélération de la société engendrée par toutes les nouvelles technologies. Pas seulement en communication. Aujourd’hui, se faire dire que son vole d’avion vers Paris est retardé de quelques heures est frustrant. Imaginez l’époque où une traversé prenait plusieurs semaines. En communication, nous sommes impatients. Tout doit arriver tout de suite. L’attente est vu comme une perte de temps. Avant, nous n’avions pas le choix d’attendre. Avec Internet, ce n’est plus jamais nécessaire. Je suis en accord avec cette idée du déterminisme technologique que la technique fait évoluer la société.

Par contre, le progrès technique vient nécessairement de l’homme, d’un désir de l’homme et de son savoir. Comme l’a dit Alvin Toffler métaphoriquement : « [...] si la technologie est un moteur puissant, doué d'une énergie irrésistible, le combustible en est le savoir. » (Toffler, 1971 : En ligne) Si je pouvais me permettre de continuer la métaphore, je rajouterais que la société serait la voiture à qui appartient ce moteur.

Je garde tout de même ma position en accord avec les idées du déterminisme technologique car je crois que ce n’est qu’une poignée de gens, plus innovateurs qui ont les désirs et le savoir nécessaire pour engendrer les nouvelles technologies. La grande majorité des gens ne font que suivre la vague, ils s’adaptent.




Bibliographie

Toffler, Alvin. 1971. « Le moteur technologique ». in Le choc du futur. 1ière édition 1970. Paris : Denoël/Gonthier, pp. 36-42. [En ligne] URL : http://www.changements.com.ulaval.ca/module1/toffler36-41.php. Consulté le 14 mai 2009